GMAO : quand la maintenance gagne en simplicité

Maintenance.
Mutualiser, c’est performer !

La digitalisation booste la performance opérationnelle de la maintenance et de toute l’usine.
Elle facilite la communication entre les équipes, ce qui optimise le temps et les coûts.

Planification

Les interventions sont planifiées en tenant compte des disponibilités des ressources humaines et techniques.

Stocks

Le logiciel de GMAO gère les stocks de pièces détachées, en lien avec le service Achats.

Analyse de la performance

À la manière d’un ERP, la GMAO renseigne des tableaux de bord avec des indicateurs clés de performance.

Équipements

La GMAO formalise la connaissance exhaustive du parc machines et des équipements propre au service maintenance.

Contrats

Le logiciel gère les relations contractuelles avec les prestataires, parfois jusqu’au suivi même de l’intervention.

Demandes d’intervention

Un module de la GMAO permet aux opérateurs de production de signaler des dysfonctionnements.

Digitaliser le service de maintenance

« l’usine 4.0 »

Avec le plan France Relance, le gouvernement marque son engagement pour accélérer l’avènement de « l’usine 4.0 ». Pour encourager les petites et moyennes entreprises à franchir le pas, il apporte un coup de pouce de trésorerie pour les investissements en faveur de technologies de l’industrie du futur. Lancé en 2020, le dispositif est reconduit en 2021. L’occasion de digitaliser le service maintenance, encore souvent considéré comme le parent pauvre des sites industriels.

Adopter un logiciel de GMAO

Adopter un logiciel de GMAO en remplacement de fiches papier ou de tableurs Excel apporte de nombreux bénéfices. La traçabilité est améliorée.« Une GMAO permet souvent de fixer un cadre pour établir une bonne relation production-maintenance. Le premier peut formaliser et suivre sa demande tandis que le second dispose des éléments pour préparer son intervention », observe Laurent Lucas du cabinet Quaternaire.

Le marché des solutions GMAO

Le marché des solutions GMAO est en pleine ébullition. L’Afim (Association française des ingénieurs et responsables de maintenance) a recensé fin 2020 une cinquantaine de logiciels dédiés. Des start-up « full web » aux éditeurs de logiciels historiques, l’usage du cloud et des applications en mobilité deviennent la règle. « En agroalimentaire, tous nos clients utilisent la version mobile Carl Touch. Ce qu’ils constatent c’est que davantage de comptes-rendus sont à jour », illustre Frédéric Boutier, de CARL Berger-Levrault. La reconnaissance vocale, la possibilité de prendre des photos ou d’accéder à la documentation technique sur la ligne contribuent à une appropriation rapide de l’outil. Les logiciels continuent de s’enrichir au contact de solutions de géolocalisation et de modélisation 3D des bâtiments. Partager de nouvelles données et les exploiter intelligemment ouvre de nouvelles perspectives.

O. Stéphanie Perraut

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